Soumission chimique : description de plusieurs cas au mode opératoire atypique - 12/05/16
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Resumen |
Objectif |
Description de plusieurs cas originaux de soumissions chimiques, soit par le mode opératoire utilisé (victimes utilisatrices de sites Internet spécialisés), soit par la nature de la substance employée (décoction d’Ayahuasca), documentés par les analyses toxicologiques.
Description |
Cas no 1 : 5 jeunes femmes victimes (agressions à caractère sexuel) du même agresseur avec utilisation de carrés de chocolat « surchargés » par du zolpidem et/ou de l’alprazolam, dans un contexte de covoiturage organisé via internet. Elles décrivent toutes ne plus se souvenir de la fin du voyage en automobile. Par ce modus operandi, le mis en cause a reconnu avoir fait au total 17 victimes. Cas no 2 : un homme (66ans) entreprend une correspondance, via un site de rencontre sur Internet, avec une jeune femme de 25ans. Cette dernière utilisera ce moyen pour abuser de lui lors d’un rendez-vous. La victime, après avoir consommé un jus de fruit mélangé à du mousseux préparé par la jeune femme, se serait endormie, constatant à son réveil le vol d’un lingot d’or et de plusieurs milliers d’euros en espèces. Cas no 3 : un viol commis dans le cadre d’un « rite initiatique » au cours duquel la victime indique avoir bu de l’Ayahuasca, décoction originaire d’Amérique du Sud aux propriétés hallucinogènes. La victime déclare s’être trouvée ensuite dans un « état second », incapable notamment de s’opposer aux actes perpétrés par son agresseur.
Méthodes |
Les analyses (dans les fluides biologiques, les cheveux et les scellés non biologiques) ont été réalisées par CG-SM et CL-SM/SM. Les cheveux étaient analysés après segmentation appropriée pour recouvrir la période des faits allégués.
Résultats |
Cas no 1 : les molécules identifiées dans les cheveux des victimes (segment : période des faits) sont présentées dans le Tableau 1. Cas no 2 : l’analyse des liquides biologiques prélevés à environ h+10 révèle la présence de zolpidem, dont les concentrations étaient respectivement, dans le sang et l’urine, de 223ng/mL et 201ng/mL. Le jus de fruit contenait également du zolpidem et présentait un degré alcoolique d’environ 6°, matérialisant ainsi le mélange avec une boisson alcoolisée. Cas no 3 : les molécules retrouvées dans les cheveux de la victime sont présentées dans le Tableau 2.
Conclusion |
Cas 1 : en dehors de la victime no 5 pour laquelle des prises de zolpidem non contemporaines des faits sont suspectées, les résultats des analyses dans les cheveux sont compatibles avec des prises uniques de zolpidem (et d’alprazolam chez la victime no 5), objectivant ainsi la soumission chimique par ces molécules. Cas no 2 et 3 : les analyses ont permis de documenter et de confirmer la soumission chimique par le zolpidem dans le cadre d’un vol d’argent (cas no 2), et celle pour viol (cas no 3) au moyen d’un breuvage d’Ayahuasca dans un contexte de rite initiatique. Tous les mis en cause ont reconnus les faits.
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Vol 28 - N° 2S
P. S13-S14 - juin 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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